Bébé est là pour quelques jours ou même quelques mois et vous vous posez l’inévitable question au milieu de ses pleurs nocturnes et de vos soirées (et les vôtres) morcelées, de votre sommeil agité et de vos cernes qui ne cessent de se creuser : mais quand pourrez-vous dormir normalement ?
Qu’ai-je fait (ou n’ai-je pas fait) pour qu’il n’ait pas sommeil ? (J’ai moi aussi réfléchi à cette question Ce n’est pas une question stupide, mais elle fait peur, oui !)
Ne vous inquiétez pas, le sommeil de bébé n’est pas quelque chose que l’on peut voir. Ce n’est pas mathématique ou magique. Mais il y a quelques astuces que vous pouvez mettre en œuvre pour que tout se passe au mieux. Outre les troubles du sommeil liés à la santé ou à l’âge (reflux gastrique, reflux ou autre), nous verrons ici les règles de base à respecter pour favoriser le sommeil de votre enfant ainsi que quelques suggestions pour créer une routine relaxante qui l’aidera à s’endormir.
Des règles comme ingrédient d’une potion (non magique) pour que les bébés se reposent bien
Le sommeil est un aspect essentiel de la vie
Le sommeil est crucial pour le bien-être de votre bébé. Il est essentiel à la croissance de votre bébé. Pendant qu’il dort, il grandit en dormant, et grâce au sommeil, vous pouvez vous souvenir des leçons qu’il a apprises tout au long de la journée.
Dormir est tout aussi important et crucial que manger et être aimé ! Pour vous aider à comprendre les besoins de votre bébé en matière de sommeil, voici une brève liste du nombre d’heures qu’un enfant est censé dormir en fonction de son âge (il ne s’agit pas de directives à la minute près !).
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- De 6 mois à 0 ans Votre bébé dort souvent, mais pas nécessairement pendant une longue période à chaque fois, et il n’y a pas de procédure standardisée pour tous les enfants de cet âge.
- De 6 mois à 9 mois : Votre enfant fait environ 3 siestes dans la journée. Il dort également environ 15 heures par jour.
- Entre 9 et 18 mois : Bébé diminue le nombre de siestes par jour à 2 (une en début de journée et une autre plus tard dans l’après-midi) après 18 mois, et jusqu’à environ 30 mois (en fonction de l’âge de l’enfant). Une sieste se poursuit tout au long de la journée, et peut être plus ou moins longue, en fonction des activités de l’enfant.
- À partir de l’âge de cinq ans, la sieste est obligatoire. Les enfants dorment au total 12 heures. Une fois ces heures de sommeil en tête (et je répète qu’elles ne sont pas obligatoires), examinons les moyens d’encourager, de soutenir et de favoriser le sommeil pour qu’il s’endorme dans les paupières des yeux de votre tout-petit.
Le sommeil de votre enfant : un ensemble de règles applicables à de petits espaces
Idéalement, vous aurez besoin d’un espace calme et pas trop chaud (environ 18-20 degrés Celsius) pour permettre à votre bébé de se reposer paisiblement. Si vous dormez la nuit, l’obscurité totale (ou juste un peu atténuée par la présence apaisante d’une veilleuse) est indispensable, et dans la journée, pendant les siestes, préférez une lumière douce et légère (rideaux tirés) ou des volets qui ne sont pas complètement fermés.
C’est ainsi que votre enfant deviendra capable de différencier le jour et la nuit. De plus, vous apprendrez à reconnaître les indices de fatigue et les premiers signes d’endormissement : bébé se frotte les yeux, bâille ou gémit.
A ce stade, il est recommandé d’éviter de se diriger vers les adultes : une fois le train du sommeil passé, il devient plus difficile de se reposer confortablement ! Vous remarquerez que ces signes apparaissent à intervalles réguliers : respectez également cette régularité.
De même, évitez les situations excitantes et inconfortables avant l’heure du coucher. Pas de cris, pas de courses dans tous les sens, pas de taquineries (enfin, autant que possible, mais je suis sûr que c’est tentant ! ), de même, ne déplacez pas son lit tous les jours, et surtout… ne pressez pas votre enfant pour qu’il s’endorme !
Voici donc les éléments les plus importants du remède contre le sommeil :
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- Le sommeil de votre bébé est aussi important que la nourriture et l’amour.
- Créez un espace propice à la détente et à l’émergence des rêves.
En outre, il est possible d’inclure un soupçon de potion magique ou un soupçon de tendresse ou une cérémonie (ou plusieurs) pour apaiser l’esprit et les corps épuisés, ce qui renforcera les liens et créera un berceau moelleux pour les rêves.
Faites du rituel du coucher la cerise sur le gâteau
Après avoir suivi les directives presque inévitables pour rendre le sommeil de votre enfant aussi agréable que possible, vous pouvez également intégrer une activité.
Il peut s’agir d’une activité :
- Les mêmes gestes et phrases sont répétés chaque soir (dire » bonne nuit » aux jouets ou autres objets décoratifs de la chambre, faire des bisous et des baisers, etc ;
- Une berceuse ou une comptine qui est chantée ou racontée, pour donner un air entraînant ;
- Une chanson d’accompagnement de l’ animal en peluche qu’il a choisi pour être le roi de sa sieste et de sa nuit ;
- Un câlin doux et réconfortant pour vous aider à affronter la peur de la nuit noire qui s’annonce ;
Un autre geste, ou une autre situation calme et paisible pour vous et pour votre enfant, que vous considérez comme propice au sommeil (installation d’une veilleuse électronique ou d’un lecteur de musique électronique) :
- Le bébé est contrôlé toutes les cinq minutes pour s’assurer qu’il est endormi (ou non)
- Sauter sur votre enfant dès qu’il commence à pleurer ou à gémir En réalité, les bébés pleurent en dormant et ces petites excitations ne sont pas suffisantes pour l’empêcher de dormir de manière autonome.
- Dès que votre enfant se met à pleurer et à crier, il faut l’aider : il doit apprendre à se rendormir.
Enfin, si ces simples astuces et excellents conseils ne suffisent pas, vous pouvez envisager d’ajouter quelques étoiles du sommeil à votre verre comme :
- La règle du 5/10/15 au moment du coucher lorsqu’un bébé manifeste son refus de s’endormir (plutôt son extrême épuisement et son désarroi d’être dans son propre lit),
- vous pouvez lui parler et le calmer après 5 minutes, puis 10 minutes, etc.
- Discutez avec lui et expliquez-lui les raisons pour lesquelles il a besoin de se reposer et pourquoi c’est la nuit, dans son lit, qu’il se sent le plus à l’aise. Rassurez-le et assurez-le qu’il n’est pas le seul.
Mais surtout, vous êtes son père ou sa mère et vous êtes la seule personne à pouvoir déterminer ce qui est le mieux pour votre enfant. Il n’est pas une machine Il n’est pas un modèle, il ne se conforme pas à une norme et lorsqu’il dort plus ou moins longtemps que la « norme », le plus important est de trouver vos propres repères, vos rituels, et que votre enfant soit le plus à l’aise… sur son lit aussi et avec vous ! Faites-vous confiance, faites-lui confiance…